Santé animale : comprendre les chaleurs de la chienne

10 avril 2019

Si vous n’avez pas fait stériliser votre chienne, elle aura immanquablement des chaleurs. En clair, sa période de fécondité. Voici donc tout ce qu’il faut savoir sur le cycle de votre animal.

Les chaleurs de la chienne apparaissent environ tous les 6 mois.  « Environ » car cela est variable selon la race de votre animal. « Les chiennes sont cyclées toute leur vie », peut-on lire sur le site de la Clinique Vétérinaire des Prés Hauts (Essonne). « Il n’y a pas de ménopause comme chez la femme, mais la fertilité (probabilité d’avoir une gestation suite à l’accouplement) diminue progressivement à partir de 7-8 ans en général. »

En règle générale, durant les chaleurs, le comportement de l’animal change. La chienne devient plus câline… pour ne pas dire collante. Elle recherche le mâle et rejette les autres femelles. Cette période des chaleurs dure en moyenne 3 semaines et se divise en 2 phases :

  • La phase initiale (ou pro-œstrus) durant laquelle la chienne n’accepte pas le mâle ;
  • La phase d’ovulation (ou œstrus). La femelle cherche le mâle.

Que faire contre les désagréments des chaleurs ?

Cette période n’est en effet pas de tout repos. Elle est marquée par des pertes sanguines qui peuvent salir la maison, sans oublier que vous devrez être à l’affût du moindre mâle si vous ne souhaitez pas de grossesse pour votre animal.

  • Concernant les pertes, il existe des couches ou des culottes conçues pour respecter l’anatomie de la chienne ;
  • Ensuite, pour éviter toute sailli non désirée, évitez de laisser la chienne en extérieur sans surveillance ;
  • Enfin, la mesure la plus efficace reste encore la stérilisation. Il s’agit d’une intervention chirurgicale bénigne (ovariectomie) pratiquée par un vétérinaire. Comme le rappelle la Société protectrice des animaux (SPA), « la stérilisation prévient l’apparition des maladies. Une chienne stérilisée ne développera pas (à 95%) de métrite (une infection aiguë ou chronique de l’utérus), de grossesses nerveuses, de cancer de l’utérus ou des mamelles. Et contrairement aux idées reçues, cette intervention ne rend pas l’animal malheureux. »
  • Source : Clinique Vétérinaire des Prés Hauts, SPA, consultées le 9 avril 2019

  • Ecrit par : Vincent Roche – Edité par : Emmanuel Ducreuzet

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