











Près de 1 600 soignants répartis sur 13 théâtres d’opérations différents. En 2004, le service de santé des armées (SSA) a été particulièrement sollicité. Par sa mission première de soutien des forces armées bien sûr. Mais pas seulement…
Car sur demande du gouvernement, le service de santé des armées peut également se retrouver au coeur de missions à caractère humanitaire. Comme ce fut le cas lors de l’opération baptisée Béryx en Asie du Sud, suite au tsunami du 26 décembre dernier.
Une opération racontée dans le cadre des cinquièmes rencontres du service de santé des armées en opérations extérieures qui viennent de se dérouler à Paris. Un congrès de médecine militaire qui a réuni près de 600 participants. Parmi eux, de nombreux représentants de services de santé étrangers.
En Asie du Sud donc, l’objet de la mission était double : l’assistance humanitaire aux populations bien sûr. Et l’identification des victimes à Phuket en Thaïlande. Avec notamment la participation de 8 spécialistes de l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN) et de nombreux moyens techniques envoyés par la France.
Le Service de santé des armées a également joué un rôle majeur au cours de l’opération Licorne en Côte d’Ivoire. Au soutien cette fois-ci de nos forces armées. Comme le 6 novembre 2004 à Bouaké, suite à une frappe aérienne de l’aviation ivoirienne. Une attaque qui fera 9 morts et 33 blessés parmi nos troupes. Tous ont été évacués par 3 hélicoptères Puma du SSA sur une longue distance, supérieure à 100 kilomètres. Ce qui pour des blessés souvent graves et en zone de combats, n’est pas une mince affaire…
Source : Cinquièmes Rencontres du service de santé des armées en opérations extérieures, Paris, 8 avril 2005 - Photo BCISSA - Pham Tu
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