Santé publique : les pharmaciens européens à l’unisson

17 décembre 2003

Au contact quotidien des patients, les pharmaciens d’officine contribuent de façon importante à la santé publique. Notamment à travers des campagnes d’information et de prévention. En voici quelques exemples concrets, pêchés dans divers pays européens.

En Autriche, les pharmaciens d’officine mesurent ainsi la tension artérielle, les taux de cholestérol (LDL et HDL), la glycémie et bien sûr la masse pondérale des patients. Ainsi peuvent-ils les alerter sur la présence éventuelle de symptômes cardiovasculaires. En Norvège et au Portugal, ils oeuvrent en faveur du dépistage et du traitement du diabète.

Dans les pharmacies finlandaises et tchèques, des programmes de suivi de l’asthme ont été élaborés. En Autriche, en Lituanie et en Slovénie, les officinaux distribuent des dépliants d’information sur l’hypertension artérielle à tout patient qui présente des signes évocateurs de la maladie.

Dans d’autres pays, les pharmaciens sont impliqués dans le contrôle des dépenses de santé publique. C’est le cas en Italie où 90% des officines participent au recueil de données concernant l’utilisation des médicaments remboursés. En France et en Belgique, ce sont les médicaments génériques qui sont mis en avant.

Les dangers liés au tabagisme figurent également parmi les priorités des pharmaciens italiens et chypriotes. Lesquels travaillent en étroite coopération avec les autorités sanitaires pour faire chuter la mortalité imputable au tabagisme. Au Danemark, des campagnes ciblées sur les seniors sont régulièrement réalisées, afin notamment de les conseiller sur les éventuelles interactions entre médicaments. Bref, aux quatre coins de l’Europe, les pharmaciens oeuvrent à l’unisson dans une démarche de santé publique centrée sur le patient.

  • Source : Groupement pharmaceutique de l'Union européenne (GPUE)

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