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Une étude menée auprès de 6 500 personnes victimes de cette maladie a en effet donné des résultats formels : lexistence dun SAS aggrave  nettement les risques  hypoxie cérébrale ou accidents de la voie publique – encourus par les malades.  
Le SAS est une affection assez courante, qui concerne entre 2% et 5% de la population adulte. Caractérisée par des arrêts respiratoires (apnées) ou des baisses de la ventilation pulmonaire (hypopnées) au cours du sommeil, elle est trop rarement prise en compte. Elle constitue pourtant un risque bien réel, dans la mesure ou elle provoque une hypersomnolence durant les périodes de veille. Le jour par exemple
Ses victimes sendorment ainsi à des moments  et dans des conditions  pas du tout prévus pour cela : durant un office religieux, une réunion, à un feu rouge ou sur la route Depuis des années, les professionnels soulignent que le SAS peut entraîner des accidents graves. Ils demandent que son traitement soit facilité par lutilisation, durant le sommeil, dun appareil à pression positive continue (PPC), une prothèse ou, plus rarement, par voie chirurgicale.
Hélas, la prise en charge de ces traitements est limitée. Les pouvoirs publics paraissent peu convaincus du sérieux de la chose. Pensez donc, voilà des malades qui dormiraient le jour parce quils dorment mal la nuit !

Source : American Journal of Respiratory and Critical Care Medicine, janvier 2001
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