SAS: un réveil post-opératoire plus douloureux…

20 septembre 2001

Les patients qui souffrent d’un syndrome d’apnée du sommeil (SAS) sont plus exposés que les autres à des complications post-opératoires.
Le Dr Rakesh Gupta et ses collaborateurs de la Mayo Clinic, à Rochester, ont chiffré l’incidence des complications post-opératoires chez 101 sujets atteints de SAS. Ils ont comparé leurs résultats avec ceux de 101 autres personnes, par ailleurs en bonne santé.

Résultat, un patient sur quatre souffre de complications post-opératoires lorsqu’il est atteint du SAS. Mais ce n’est le cas que d’un opéré sur dix dans la population générale. Ainsi le séjour hospitalier est-il logiquement allongé -de deux jours – pour les malades porteurs d’un SAS.

Le syndrome de l’apnée du sommeil touche entre 5% et 9% de la population adulte. Cette affection commune, donc, se caractérise la survenue au cours du sommeil d’arrêts respiratoires (apnées) ou de baisses de la ventilation pulmonaire (hypopnées). Elle affecte en outre préférentiellement les sujets de sexe masculin, obèses et d’âge mûr.

Pour Rakesh Gupta, ” le risque engendré par l’existence d’un SAS est encore insuffisamment pris en compte au cours des examens pré-opératoires. Dans une étude en préparation, nous espérons parvenirr à évaluer l’impact d’un traitement sur les conséquences d’une intervention “. Affaire à suivre donc…

  • Source : Mayo Clinic Proceedings, septembre 2001

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