Scandale Volkswagen : 60 décès prématurés aux Etats-Unis

29 octobre 2015

Les répercussions du scandale Volkswagen dépassent de loin le secteur économique. Une étude menée par le Massachussetts Institute Of Technology (MIT) aux Etats-Unis, estime à 60 le nombre de décès prématurés directement provoqués par les 482 000 véhicules diesels de la marque allemande vendus outre-Atlantique.

Début septembre, l’agence environnementale américaine a découvert, sur près de 500 000 véhicules vendus depuis 2008, un logiciel espion limitant les émissions de gaz polluants. Ce qui a permis au constructeur Volkswagen de passer sans encombre les contrôles instaurés par la loi américaine sur la pollution atmosphérique.

Des chercheurs américains se sont intéressés aux conséquences sanitaires liées aux émissions de particules fines de ces voitures diesel. C’est bien simple, 60 décès seront attribuables à la tromperie. Les scientifiques précisent qu’il s’agira de décès prématurés. Par ailleurs, si le constructeur parvient à retirer l’ensemble des automobiles concerné avant la fin de l’année 2016, le nombre de vies sauvées pourrait s’établir à 130.

Des coûts évalués à 450 millions de dollars

Mais ce n’est pas tout ! Pour les chercheurs du MIT, l’excès d’émissions polluantes pourrait être à l’origine de 31 cas de bronchites chroniques, 34 hospitalisations dues à des troubles respiratoires et/ou cardiovasculaires sévères. Sans oublier les congés maladies !

Ainsi la facture pourrait-elle s’élever à 450 millions de dollars pour les Etats-Unis, en termes de dépenses de santé et sociales. Tout ceci reste au conditionnel. Aujourd’hui encore, personne n’est en mesure d’indiquer la date où l’ensemble des véhicules sera retiré du marché américain. Une chose paraît acquise, les 60 décès prématurés !

  • Source : MIT, 29 octobre 2015

  • Ecrit par : Emmanuel Ducreuzet – Edité par : Dominique Salomon

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