Scoliose : du sport oui, en choisissant bien

Votre enfant souffre d’une scoliose idiopathique ? Ne le privez surtout pas de sport, car l’activité physique peut lui être très bénéfique. A condition bien entendu de choisir la discipline la mieux adaptée à son cas. Pour avoir la meilleure orientation possible, consultez un médecin du sport.

Du grec skolios qui signifie tortueux, la scoliose est une déformation de tout ou partie de la colonne vertébrale. Elle entraîne une torsion d’une ou plusieurs vertèbres sur elle(s)-même(s), provoquant ainsi une déformation du thorax, de l’abdomen, et des parties para-vertébrales. Elle touche environ 2% à 3% des enfants. Et 60% à 80% des cas concernent des filles.

Près de huit scolioses sur dix sont de forme idiopathique, c’est-à-dire qu’elle n’ont pas de cause précise. Selon l’Institut régional du bien-être, de la médecine et du sport santé (IRBMS-Nord-Pas-de-Calais), « dans 10% à 15% des cas, la scoliose évoluera vers une aggravation. Il est important de savoir que le risque d’aggravation est d’autant plus important que la scoliose apparaît précocement. » D’où la nécessité d’une prise en charge précoce.

L’IRBMS conseille ainsi « de pratiquer des exercices de gymnastique régulièrement, en travaillant les postures et de nager sur le dos. » Ces activités physiques peuvent tout à fait s’intégrer dans la prise en charge de la maladie.

Si votre enfant désire pratiquer un sport en particulier, il est impératif d’en discuter avec un médecin. Un praticien du sport sera d’ailleurs plus à même de vous orienter et d’évaluer avec vous, la motivation de l’enfant. « Certains devront être encadrés pour éviter tout excès, d’autres devront être stimulés pour éviter une amyotrophie musculaire. » En la matière vous l’aurez compris, surtout pas d’improvisation. Mais évitez à tout prix de frustrer votre enfant en lui interdisant toute pratique sportive. La règle d’or repose sur une consultation auprès d’un médecin du sport.

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  Source : IRBMS, www.irbms.com – Merck Manuel – Quatrième Edition