











Un homme de 33 ans vient dêtre reconnu coupable par le tribunal de Glasgow, en Ecosse, pour avoir eu des relations sexuelles avec sa compagne sans linformer quil était porteur du virus du SIDA. Laffaire a été rapportée par le British Medical Journal dans son édition du 17 mars, alors que laccusé, Stephen K., attendait toujours le prononcé de la sentence.
Derrière le premier cas de ce type au Royaume-Uni se cache un réel problème : celui de la confidentialité des données en matière dinfection à VIH. Cest en prison que Stephen K. a été contaminé par le virus. Quelques années plus tard, un échantillon de sang prélevé par hasard chez son ancienne amie sest révélé positif au VIH. Curieusement, le laboratoire a rapidement établi le lien entre ce virus et celui contracté en prison par Stephen K. Comment la police a-t-elle eu accès à toutes ces informations ? Tout simplement grâce à un mandat de justice
Le Pr Andrew Leigh Brown, dEdimbourg, est consterné. « Jai présenté ces éléments de bonne foi et en toute confiance. Jétais loin de penser quils seraient ressortis dans le cadre dune enquête ( ). Cest, pour moi, une violation des droits de lhomme ». Le débat est lancé. Mais un autre pourrait souvrir, sur la sécurité des prisonniers en détention. Leur sentence ne doit pas déboucher sur une peine de mort différée
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