











Accueil » Santé Publique » Sécurité industrielle: plaidoyer pour une conscience partagée
Les « grands » de agroalimentaire sont plus inquiets que les chefs dentreprise de taille plus modeste face aux risques liés à leur activité. Quil sagisse de crises sanitaires ou daccidents du travail Cest le (curieux?) constat qui ressort dune enquête réalisée par lassureur Groupama Pays-de-la-Loire, en coopération avec le cabinet Ernst & Young. Près de 200 dirigeants du secteur de lindustrie agroalimentaire ont fait part de leurs sentiments en matière de risque professionnel et de gestion de crise.
Et dune manière générale, ils sont assez satisfaits deux-mêmes! En effet, 68% des sondés considèrent leur système danalyse des risques comme « fiable ». Et presque paradoxalement, les dirigeants des grandes entreprises (plus de 90 milliards deuros) sont les plus inquiets face aux menaces perçues. Que celles-ci soient liées à la sécurité alimentaire, à la protection des locaux ou à celle du personnel.
« Peut-être sont-ils plus conscients des risques encourus » sinterroge Jean Coroller, du cabinet Ernst & Young Daprès lui, « la gestion du risque doit encore être améliorée aujourdhui en France. Même si nous avons beaucoup progressé depuis 1998, époque où nous étions vraiment très en retard ».
Une prise de conscience à laquelle néchappent les « grands entrepreneurs ». Nest-ce pas Thierry Desmarets, Président du géant TotalFinaElf, qui affirmait la semaine passée que « la sécurité est une quête permanente ». Le tout étant den être toujours conscient.
Source : Bulletin de lOMS, DREES
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