Sécurité routière : renforcement général

18 février 2010

Le Premier ministre François Fillon, a présidé ce jeudi un Comité interministériel de la Sécurité routière (CISR). Prévention et répression au programme de la réunion.

Désormais, les délits les plus graves seront plus sévèrement sanctionnés. Et des 14 mesures adoptées par le Comité, quatre grands objectifs se dégagent :

Combattre l’alcool et la drogue. Dès cette année, les véhicules de la Police et de la Gendarmerie nationale seront équipés de 5 000 éthylomètres électroniques, soit 1 800 de plus qu’aujourd’hui. Parallèlement, chaque année 100 000 tests de contrôle salivaires (contre 63 500 aujourd’hui) seront réalisés pour débusquer l’usage de stupéfiants.

Dissuader les excès de vitesse. Pour éviter que certains automobilistes ne ralentissent à l’annonce d’un radar et n’accélèrent ensuite, les panneaux n’annonceront plus un dispositif de radar fixe mais une zone plus vaste de « contrôles fréquents ».

Les grands délits plus sévèrement punis. Les conducteurs coupables d’un grand excès de vitesse (plus de 50 km/heure au dessus de la vitesse limite), de conduite en état d’ivresse ou sous l’influence de stupéfiants verront leur véhicule immédiatement immobilisé et placé en fourrière. Les coupables d’un délit de fuite pourront désormais être condamnés à 3 ans de prison et 75 000 euros d’amende, au lieu de 2 ans et 30 000 euros aujourd’hui.

Combattre le débridage des 2 roues. La loi interdisant le débridage, une amende de 135 euros sera infligée à tout conducteur de 2 roues dont le cyclomoteur aurait été débridé.

  • Source : Ministère de l'écologie, de l'énergie, du développement durable et de la mer, 18 février 2010

Aller à la barre d’outils