Séduction masculine : il faut avoir le doigt long !
21 avril 2011
Les hommes qui veulent avoir une preuve « infaillible » de leur potentiel de séduction, n’auraient qu’à regarder leurs mains ! D’après une étude franco-suisse en effet, les femmes seraient beaucoup plus attirées par les hommes dont l’annulaire est plus long que l’index.
Qu’est ce qui rend un homme attirant ? Pour répondre à cette question, Camille Ferdenzi (Université de Genève) et Jean-François Lemaître (Unité Mixte de Recherche 5558, Biométrie et Biologie Evolutive, Université Lyon 1) ont passé au crible des dizaines de photos du visage de 49 hommes. Ils se sont ensuite, penchés sur leurs odeurs et encore le timbre de leur voix ! Bref, une véritable enquête de terrain…
Au total, 84 femmes ont été appelées à se prononcer « sur pièces ». Plusieurs hommes catalogués comme les plus attirants de la « meute » sont ainsi sortis du lot. Ils ont ensuite été scrutés de plus près – et « pour de vrai » – par les scientifiques, à la recherche d’éventuels point communs. Leur principale « trouvaille » est plutôt inattendue : tous les hommes considérés comme séduisants en effet, présentaient aussi un annulaire plus long que l’index ! Le ratio en question serait même en lien avec le taux d’exposition à la testostérone – l’hormone mâle – au cours de la vie embryonnaire.
Tout n’est pas perdu pour les autres…
En revanche dans la seconde partie de l’étude, l’analyse des odeurs et des timbres de voix n’a pas confirmé les conclusions de la première. Autrement dit, les hommes considérés comme les plus attirants selon ces deux paramètres n’étaient plus ceux dont l’annulaire était plus long que l’index. Pour les auteurs, tout serait également une question de testostérone. Mais cette fois-ci, les odeurs corporelles et les caractéristiques vocales seraient davantage en lien avec des évolutions du taux de testostérone au cours de la vie adulte.
Un dernier point, histoire de rassurer – un peu – les hommes dont l’index est plus long que l’annulaire : d’après une étude publiée le 1er décembre 2010, dans le British Journal of Cancer, ils présenteraient un risque moins élevé que les autres de développer un… cancer de la prostate. C’est certes moins glamour que le potentiel de séduction, mais c’est déjà ça non ?
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Source : British Royal Society's Journal, http://royalsociety.org/ , 11 avril 2011 – British Journal of Cancer (2011) 104, 175–177. doi:10.1038/sj.bjc.6605986