Semaine du cerveau : la maladie de Parkinson en direct

14 mars 2022

La semaine du cerveau est lancée : du 14 au 22 mars, profitez des événements organisés dans la France entière sur cet organe qui recèle encore beaucoup de secrets. Et zoomons ensemble sur un sujet précis : la chirurgie dans la prise en charge de la maladie de Parkinson.

Pour sa 24ème édition, la semaine du cerveau vous propose tout un panel de conférences, quizz et ateliers dans la France entière, du 14 au 22 mars. Au programme : le sommeil, la musique, les hallucinations, la schizophrénie, les addictions à l’alimentation et aux objets connectés ou encore l’impact de la pandémie sur la santé mentale et les apports de la médecine nucléaire*. Cliquez ici pour découvrir les événements les plus proches de chez vous. 

Parkinson : ce que peut la chirurgie

L’Inserm organise une émission en direct sur sa chaîne Youtube le 15 mars à 19h30 sur la chirurgie dans la prise en charge de la maladie de Parkinson. Cliquez sur ce lien pour en savoir plus et vous connecter au live le Jour J.

A ce jour, 5 à 10% des patients atteints de la maladie de Parkinson bénéficient de la stimulation cérébrale profonde. Connue sous le terme de neurostimulation, cette opération consiste à « implanter symétriquement deux petites électrodes dans une structure cérébrale très précise (zone subthalamique) de chaque côté du cerveau. Le/la neurochirurgien(ne) perce deux orifices au sommet du crâne et place les électrodes à l’endroit adéquat », souligne l’association France Parkinson.

L’objectif : atténuer les symptômes que sont notamment les troubles de l’élocution, la perte de l’équilibre. A terme, « la stimulation cérébrale profonde réduit la prise médicamenteuse mais ne la supprime pas totalement ».

Cette approche thérapeutique relativement lourde reste réservée aux patients « difficiles à traiter ». Cette intervention se fait sous plusieurs conditions : le patient doit souffrir d’une maladie de Parkinson et non d’un syndrome Parkinsonien. La maladie doit évoluer depuis 5 ans minimum. Les troubles moteurs, cognitifs comme psychiatriques ne doivent pas être trop aigus. Enfin, le patient ne doit pas souffrir d’une autre affection grave.

*dans la prise en charge des patients souffrant de démences, d’épilepsie et de la maladie de Parkinson

  • Source : Inserm, France Parkinson mars 2022

  • Ecrit par : Laura Bourgault - Edité par : Emmanuel Ducreuzet

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