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« Le point A est un point de plaisir situé sur la face antérieure du vagin, au-dessus du point G, à mi-distance entre celui-ci et le cul-de-sac vaginal antérieur » écrit le sexologue Gérard Leleu dans son « Traité des orgasmes ».
Voilà pour la description. Mais pour celles qui auraient un peu de mal à situer « l’endroit » dans leur anatomie intime, disons que c’est un point assez proche du col de l’utérus. Le col s’enfonce légèrement dans le vagin, formant de part et d’autre deux petits culs-de-sac (fornix). Le premier (fornix antérieur) est situé sur la paroi antérieure du vagin (la plus proche du nombril) ; l’autre sur la paroi postérieure (la plus proche du rectum).
C’est la sexologue malaisienne Chee Ann Chua qui a découvert la sensibilité particulière du fornix antérieur. En 1997, elle menait une expérience auprès de 271 de ses patientes qui se plaignaient de sécheresse vaginale et de frigidité. Cherchant à développer une sexothérapie, elle avait alors observé qu’en stimulant de son doigt cette zone profonde située sous le fornix Antérieur (d’où le terme « point A »), une lubrification réflexe se déclenchait chez 2/3 d’entre elles, suffisante pour certaines pour atteindre l’orgasme.
Des chercheurs, en 2012, ont recensé dans une étude toutes les « zones érogènes profondes » (DVZ) identifiées à ce jour. Ainsi ont-ils décrit :
Soit autant de voies possibles — mais pas garanties ! – pour atteindre l’orgasme… Tout dépend en effet avant tout de la sensibilité de chacune : les voies du plaisir peuvent aussi être impénétrables !
Source : Le Traité des orgasmes, Dr Gérard Leleu, Leduc S. éditions, 335 pages, 18 euros
Ecrit par : Clara Delpas - Édité par : Charlotte David
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