Accueil » Santé Publique » Sexus pedagogicus n’a pas vraiment la forme
L’éducation sexuelle des jeunes divise toujours. Plus précisément, elle n’est pas également acceptée partout en Europe. Selon un rapport du Bureau régional de l’OMS, les pays scandinaves ainsi que les médias tirent nettement leur épingle du jeu.
Ce rapport est le résultat en fait, de multiples enquêtes menées dans 26 pays européens. Premier enseignement, les groupes religieux participent de plus en plus à l’éducation sexuelle des jeunes. C’est notamment le cas de l’Eglise orthodoxe grecque.
Par ailleurs, les auteurs soulignent que si cette éducation « est largement acceptée et soutenue au Danemark et aux Pays-Bas, elle se heurte à de vives critiques dans des pays tels que l’Allemagne, l’Irlande, la Pologne et la République tchèque ». Ce qui pourrait renvoyer à l’influence des différentes confessions religieuses dans les pays en question.
Enfin le rôle précurseur des médias est mis en avant. « En Scandinavie, ils sont particulièrement favorables à l’information sexuelle », souligne le rapport. En France, ces derniers avec l’aide des associations avaient permis dans les années 80 de faire prendre conscience de la gravité de la pandémie du VIH/SIDA. Une pandémie dont les autorités françaises avaient mis plusieurs années à reconnaître la réalité…

Source : OMS Europe, 12 décembre 2006
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