Slip, caleçon ou boxer : quand votre homme porte culotte
02 juillet 2010
Slip, caleçon, boxer (ou même rien du tout), depuis des années le combat fait rage pour savoir quel sous-vêtement porter. Entre les adeptes du « relâchement » et ceux du « tout maintenu », le débat n’a toujours pas trouvé de vainqueur. Et si un spécialiste vous donnait des conseils santé pour aider Monsieur à mieux se décider ?
«Si votre homme n’a pas de problème de santé, il peut porter ce que bon lui semble » nous explique le Dr François Grima, urologue à Versailles. Voilà qui ne clot pas du tout le débat. « En revanche, s’il a subi une opération chirurgicale, mieux vaut qu’il ne soit pas trop serré. Dans ce cas précis, le caleçon est de rigueur. »
Un risque pour la fertilité ? Maintenir c’est bien. Encore faut-il ne pas comprimer. « Une trop forte compression peut diminuer la qualité du sperme » poursuit notre spécialiste. « Que ceux qui portent des slips se rassurent, cela ne rend pas stérile ». Bien à l’abri dans les testicules, les spermatozoïdes ne craignent qu’une chose : la chaleur excessive. Et dans le cas du slip, si les testicules sont trop près du corps ils s’échauffent, réduisant la richesse du sperme.
Le caleçon pose des questions d’un autre ordre. Le relâchement de l’appareil génital laisse la porte ouverte aux frottements. Ce qui peut favoriser irritations et mycoses, particulièrement au niveau inguinal.
Le premier round est donc remporté par le boxer, qui allie à merveille le maintien du slip (mais sans comprimer) et la liberté du caleçon en évitant le ballotement excessif.
Le choix du textile. Pour ce qui est du choix de tissus à adopter, le Dr Grima ne laisse pas beaucoup de place à l’hésitation : « Choisissez des sous-vêtements en coton. Bien sûr ils seront moins élastiques que le lycra, mais ils permettront à votre peau de mieux respirer… et d’éviter les macérations. »
Reste les amateurs du « tout en liberté ». Sur ce point, notre spécialiste est sceptique : « Le contact direct avec le pantalon favorisera les frottements, les brûlures. Sans compter la question de l’hygiène… et un accident de fermeture éclair est vite arrivé… »
Ainsi donc le boxer mène-t-il d’une courte tête. Toutefois « le choix du sous-vêtement ne changera, fondamentalement, pas grand-chose » conclut François Grima. « Ce qui importe, c’est l’hygiène. Changer de sous-vêtement tous les jours vous évitera quelques désagréments comme la prolifération des bactéries ou la survenue d’une mycose du gland. »