











© fizkes/Shutterstock.com
« Les choses ont beaucoup changé en 20 ans, la sieste n’est désormais plus autant un tabou ! », observe le Dr Isabelle Poirot, Psychiatre et Vice-Présidente de l’Institut national du Sommeil et de la Vigilance (INSV).
Si les Français ont adopté la sieste, ils commettent souvent une erreur sur sa durée. En moyenne, ils y consacrent 1h06, bien au-delà des recommandations des spécialistes. Pour le Dr Marc Rey, Neurologue et Président de l’INSV, « idéalement, on préconise les siestes d’une dizaine de minutes car une sieste trop longue peut s’avérer moins réparatrice et risque d’altérer le sommeil. »
Vous l’avez compris, tous les sommes ne se valent pas. Les spécialistes distinguent plusieurs types de siestes, à choisir selon les besoins et le moment de la journée :
L’horaire de la sieste est crucial pour en tirer tous les bénéfices sans perturber le sommeil nocturne. La période idéale se situe entre 13h et 15h, qui correspond naturellement au creux de vigilance diurne. Fait intéressant, ce besoin physiologique se manifeste même sans repas préalable.
En revanche, les experts sont formels : après 16h, la sieste devient contre-productive. Dormir à partir de cette heure risque de compromettre la qualité du sommeil de la nuit suivante. Si le besoin se fait sentir en fin d’après-midi, mieux vaut se limiter à une sieste flash.
Intégrer une courte sieste dans son quotidien représente finalement un investissement minime pour un retour considérable sur notre santé, notre bien-être et notre efficacité. À l’heure où le manque de sommeil devient un problème de santé publique, cette pratique simple mérite d’être davantage valorisée et encouragée, tant dans la sphère privée que professionnelle.
Source : INSV
Ecrit par : Vincent Roche – Edité par : Emmanuel Ducreuzet
Recevez chaque jour par e-mail les dernières actualités santé.