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© MariaSymchych/Shutterstock.com
Faute de recaler leur sommeil sur le rythme de la rentrée – programmée cette année le 1er septembre – enfants et adolescents s’exposent à fortement subir leur nouvel emploi du temps. Pour éviter les coups de pompe en cours de journée, synonymes de difficultés de mémorisation et de concentration, l’heure est donc venue de se resynchroniser.
Psychiatre, auteur de Docteur, j’ai mal à mon sommeil (éditions Odile Jacob), le Dr Patrick Lemoine insiste sur l’importance de s’y prendre en avance. « Non pas, comme on pourrait le croire, en les couchant un peu plus tôt chaque soir », alerte-t-il. « Ce serait illusoire de croire que le petit s’endormira plus tôt. » A ses yeux, il convient plutôt de « jouer » sur l’heure de réveil, « pour la simple et bonne raison que l’on peut agir sur elle ». Contrairement à l’heure d’endormissement.
En pratique, pour recaler votre jeune enfant « réveillez-le 10 à 15 minutes plus tôt, toutes les 3 nuits », histoire d’arriver progressivement à son heure de réveil ‘scolaire’. Et pour votre ado qui voit le jour à 11 heures ou midi ? Misez plutôt sur 30 minutes à chaque fois. Bon courage…
A noter : Les besoins de sommeil varient en fonction de l’âge de vos enfants. D’une manière générale, un petit de 2 ans dort encore 14 heures par jour, réparties entre le sommeil et la sieste. Entre 3 et 5 ans, la sieste va progressivement disparaître et son temps de sommeil se stabilisera autour de 12 heures. Ensuite et jusqu’à l’adolescence, il devra dormir entre 9 heures et 10 heures par nuit.
Source : Interview du Dr Patrick Lemoine, 17 août 2022
Ecrit par : David Picot – Edité par : Vincent Roche
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