











Les textes officiels de l’Education nationale distinguent deux notions : l’inaptitude et la dispense. Si elles peuvent paraître très proches, elles renvoient en fait à des cas de figure bien distincts.
– L’inaptitude. Etant soumise à certificat médical, la déclaration d’inaptitude ne peut être faite que par un médecin. Elle peut être temporaire (quelques jours) ou permanente (tout au long de l’année scolaire). Selon les textes de l’Education nationale, le professeur a l’obligation d’adapter son enseignement aux possibilités de l’élève. Il doit lui permettre de suivre le travail de sa classe à la mesure de ses capacités. Cette adaptation vise à faire profiter l’élève des bienfaits de l’exercice physique jusqu’à ce qu’il ait recouvré son état de santé. Pour ce faire, il est nécessaire de mettre en place une concertation de qualité entre les enseignants et le corps médical, en relation avec les élèves et leur famille.
– La dispense. Contrairement à l’inaptitude, la dispense est un acte purement administratif délivré par l’établissement scolaire. Les parents, pour différentes raisons, peuvent en faire la demande. Le directeur et l’enseignant décident alors de dispenser – ou pas – l’élève concerné. Quant à la présence en cours, c’est le règlement intérieur qui en fixe les modalités.
En clair, l’enseignement de l’EPS est obligatoire et les compétences qui y sont inculquées, dépassent le cadre sportif. L’élève dispensé devra, la plupart du temps assister voire participer au cours, en y adoptant par exemple un rôle d’arbitre, de juge, d’observateur…
Pour aller plus loin : Consultez la Circulaire n° 90-107 du 17 mai 1990 relative au Contrôle médical des inaptitudes à la pratique de l’éducation physique et sportive dans les établissements d’enseignement.
Source : Académie de Bordeaux, site consulté le 26 janvier 2011
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