Sport : un certificat médical valable 3 ans
01 septembre 2016
Daniel Jedzura/shutterstock.com
Cette rentrée 2016 s’accompagne de nombreuses réformes sur les bancs de l’école. Et les terrains de sport sont aussi concernés. Ainsi, la délivrance du certificat médical de non contre-indication est désormais obligatoire tous les 3 ans. Et non plus chaque année comme le prévoyait la loi Buffet de 1999. Selon le ministère de la Ville, de la Jeunesse et des Sports, cette mesure constituait un frein à la pratique sportive.
Le premier jour du mois de septembre et ses rituels incontournables sont arrivés. La rentrée scolaire bien sûr. Mais aussi les inscriptions en club de sport, une étape impossible à effectuer sans passer par la case médecin à chaque début d’année pour obtenir un certificat de non contre-indication (CNCI).
Mais à compter de cette rentrée 2016, le CNCI devra être délivré tous les 3 ans pour renouveler une licence sportive. Et non plus tous les ans. Tous les certificats délivrés à compter de cette rentrée seront donc valables pendant trois ans. Intégrée dans la loi de modernisation de notre système de santé du 26 janvier 2016, cette annonce a été faite par le ministère de la Ville, de la Jeunesse et des Sports. Elle ne s’appliquera pas pour les disciplines induisant des « risques particuliers pour la santé ou supposant une condition physique parfaite, comme la plongée, le parachutisme ou la boxe ».
Mais comment s’assurer de l’absence de risque pendant les 3 ans sans visite médicale de contrôle ? Durant cet intervalle, « le licencié remplira un questionnaire de santé lui permettant de déceler d’éventuels facteurs de risques, qui nécessitera, le cas échéant, une visite médicale annuelle », peut-on lire sur le site du ministère de la Ville, de la Jeunesse et des Sports.
Enfin dans les collèges et lycées, les activités sportives facultatives « seront désormais dispensées de certificat médical ». Concernant les cours de sports obligatoires, l’aptitude des jeunes reste présumée et ne nécessite donc pas de CNCI.
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Source : ministère de la Ville, de la Jeunesse et des Sports, le 31 août 2016
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Ecrit par : Laura Bourgault - Edité par : Vincent Roche