Le sport, de la pratique… à la thérapie !

26 avril 2016

La pratique du sport est intégrée comme dispositif thérapeutique dans la loi de modernisation de notre système de santé adoptée le 26 janvier 2016. Mise en application par l’AP-HP depuis le 19 avril, cette mesure a pour but de  faciliter l’accès au sport aux patients qui le nécessitent. Objectifs : améliorer l’observance, l’efficacité des traitements… et l’espérance de vie.

« Du sport comme thérapeutique non médicamenteuse », cette mesure votée à l’Assemblée le 26 janvier 2016 entre en application. Le 19 avril, une convention a été signée en ce sens entre l’Assistance Publique des Hôpitaux de Paris (AP-HP) et la Direction de la jeunesse, des sports et de la cohésion sociale (DRJSCS). Ce partenariat initie « le développement de la pratique physique et sportive comme élément du parcours de soin dans les hôpitaux ».

Bougez pour votre santé

Principales cibles de ce partenariat, la prévention du surpoids et de l’obésité dans la population infantile et adolescente. Mais aussi la prise en charge des patients diagnostiqués pour un cancer ou une maladie chronique.

Et les objectifs de ce contrat permettent aux autorités de se projeter dans les deux années à venir. « Plus de 1 500 patients devront bénéficier d’un accompagnement dans la pratique sportive grâce à cette convention en 2018 ». Une action localisée dans la région de l’Ile-de-France (hôpitaux de l’Hôtel-Dieu et Robert-Debré) qui ne demande qu’à faire des petits à travers l’Hexagone.

A noter : Stimulante pour le cerveau et le corps, l’activité physique améliore l’équilibre psychologique, la tolérance aux traitements, l’efficacité des thérapies, renforce le système immunitaire et diminue la sensation de fatigue. Ainsi, la pratique d’un sport intervient dans la prise en charge de patients souffrant de la maladie de Parkinson, d’un diabète contrôlé, d’une insuffisance respiratoire ou d’une broncho-pneumopathie chronique obstructive. Enfin, maintenir un bon niveau de dépense énergétique réduit de 25% le risque de développer un cancer du côlon. Et « accroît de 50% l’espérance de vie des patients atteints d’un cancer du sein ou de la prostate ».

  • Source : Préfecture de Paris et d’Ile-de-France, le 26 avril 2016

  • Ecrit par : Laura Bourgault - Edité par : Dominique Salomon

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