Sport en salle : à quoi servent ces drôles de machines ?
24 décembre 2010
En ces semaines de froid et de neige, la pratique du sport en extérieur s’avère délicate voire… héroïque. Laissez-vous donc tenter par le sport en salle. Vélo d’appartement, elliptique, rameur, stepper, tapis… Vous aurez l’embarras du choix pour améliorer votre ‘cardio’ tout en restant « au chaud ». Encore faut-il connaître ces drôles de machines…
Dans leur dernier ouvrage, très (trop ?) sobrement intitulé Programmes de cardio-training, le Dr Stéphane Cascua et le journaliste Alain Dalouche vous donnent toutes les ficelles pour profiter au mieux des séances en salles.
L’elliptique : très simple à utiliser, cet appareil reproduit le mouvement du ski de fond. « Les efforts sont pleinement répartis entre les muscles des bras, des jambes et des abdominaux », expliquent les auteurs. Le tout sans contraindre les articulations. Un vrai bonheur au point que la machine se ferait presque oublier. Ce qui peut d’ailleurs devenir un inconvénient : « aucun groupe musculaire n’est suffisamment sous tension pour vous rappeler à l’ordre ». Autrement dit, pour calmer l’intensité d’un exercice excessif. Quant à « son inconvénient physiologique majeur, il tient dans la posture, pas toujours idéale pour le dos », expliquent les auteurs.
Le stepper : cet appareil vous invite en quelque sorte à monter un escalier… sans fin. Idéal pour préparer une randonnée en montagne, il renforce les muscles des mollets, des cuisses et des fesses. « L’activité musculaire se localise essentiellement sur les cuisses », qui commencent à chauffer lorsque l’intensité augmente. Si vous débutez, demandez conseil à un éducateur ou au gérant de la salle. Le bon mouvement, c’est de pousser sur les jambes tout en conservant le bassin immobile.
Le rameur : cette fois-ci, le sportif se rapproche du geste de l’aviron. Bras, jambes, abdominaux, dorsaux voire pectoraux… l’ensemble de la chaîne musculaire est sollicitée. A condition, de reproduire le « bon » geste : dos bien droit, ne vous penchez pas en avant. Inspirez lors de la phase de traction. Expirez lors de la phase passive de retour. A la moindre question, interrogez un spécialiste.
Le vélo : bien sûr vous connaissez ! Il ne présente que des avantages. Buste incliné à 45°, bien en appui sur la selle, le guidon et les pédales, vous voilà parti pour une randonnée… sur place. Le plat, les côtes et même la haute montagne vous sont accessibles en quelques réglages. Le vélo est idéal pour les débutants qui pourront s’entraîner à très faible intensité avant d’augmenter la charge de façon progressive. « Il est même conseillé en cas d’arthrose de la hanche », recommande le Dr Cascua.
Le tapis de course : un conseil, commencez à marcher dès que vous le mettez en route. De préférence à faible intensité, sous peine de vous retrouver dix mètres derrière… Contrairement aux autres appareils, le tapis est très contraignant pour les articulations. Pour le reste, il est idéal pour faire travailler le cœur. Sur du plat ou en côtes, jusqu’à 15% voire 20% de pente… Les débutants peuvent aussi s’en servir à la marche.
Un dernier point. Dans l’ouvrage de Cascua et Dalouche, vous retrouverez également des plans de préparation en fonction de vos objectifs : performance, forme, minceur… Et n’oubliez pas de ne vous lancer que si vous avez le feu vert de votre médecin.
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Source : Programmes de cardio-training, du Dr Stéphane Cascua et d’Alain Dalouche, Amphora Editeur, 303 pages, 22.90 euros.