Sport et BPCO, incompatibles ? Au contraire

13 décembre 2010

Une toux persistante, un essoufflement léger, des crachats, une bronchite récurrente sont souvent les signes avant coureurs d’une broncho-pneumopathie chronique obstructive ou BPCO. Quel que soit l’état d’avancement de la maladie, il est important de marcher et de faire de l’exercice.

Faire travailler tous les muscles de votre corps vous aidera simplement à aller mieux. Bien entendu, évitez de débuter l’effort trop brusquement et si nécessaire, perdez du poids. Il est en effet plus difficile de respirer ou de se déplacer en état de surpoids. Au stade d’insuffisance respiratoire, l’entretien musculaire est aussi nécessaire. Il peut se faire avec l’aide d’un kinésithérapeute.

La réhabilitation respiratoire. Lorsque la BPCO rend un effort difficile, l’activité physique et le réentrainement des muscles sont d’autant plus impératifs. Pour aider les malades, il existe un programme de réhabilitation respiratoire. Comme indiqué sur le site Internet de la Fédération française des Association et Amicales de malades, insuffisants et handicapés Respiratoires (FFAAIR), « rien ne condamne un insuffisant respiratoire à rester enfermé chez lui, confiné et résigné à laisser son état de santé se détériorer. Bien au contraire, mieux vaut réagir que dépérir ! »

Au sein d’un centre spécialisé, le programme de réhabilitation respiratoire dure de 4 à 8 semaines, à raison de 2 à 5 séances hebdomadaire. S’ensuit un programme d’entrainement à domicile (marches ou vélo d’appartement), un sevrage tabagique, un suivi à la fois psychologique et nutritionnel… Au final, selon la FFAAIR, « la réhabilitation respiratoire constitue une des clés du traitement de la BPCO. Elle permet de réduire les complications, d’améliorer la gêne respiratoire et de redonner de l’autonomie et une meilleure qualité de vie aux malades et à leur entourage ».

Le Plan BPCO 2005-2010 avait déjà mis l’accent sur les bienfaits de la réhabilitation respiratoire mais déplorait son manque d’accessibilité en France. En effet seuls quelques centres la pratiquent. Pour en savoir plus et connaître les centres de réhabilitation respiratoire en régions, cliquez ici.

  • Source : Comité contre les maladies respiratoires, FFAAIR, consultés le 9 décembre 2010 ; Plan BPCO 2005-2010

Destination Santé
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