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© Protock-studio/Shutterstock.com
Il apparaît généralement admis un effet bénéfique de l’activité physique sur la fonction sexuelle. Des études ont ainsi montré qu’une augmentation du degré d’activité physique chez les hommes, était plutôt associée à des niveaux accrus de testostérone et donc à une augmentation du désir. Chez les femmes, en particulier celles souffrant de désir sexuel hypoactif (DSH), l’emphase apparaît portée sur l’amélioration de la fonction cardiovasculaire. Laquelle grâce notamment à l’activité physique, est susceptible d’augmenter la libido.
Mais tout serait une question de dosage… En effet, pratiquée à haute intensité, l’activité physique entraînerait plutôt une baisse de la fonction sexuelle. C’est notamment le constat dressé par une équipe américaine, dans une étude parue en 2022 et réalisée auprès de marathoniens. « Nos résultats indiquent que les hommes qui s’entraînaient au marathon avaient des scores de libido plus faibles que ceux qui ne suivaient pas un entraînement aussi spécifique », soulignent les auteurs.
Parmi les explications avancées, ces derniers évoquent bien sûr la fatigue occasionnée par l’entraînement, qui nécessite 3 à 4 sorties par semaine, durant plusieurs semaines… Ils avancent aussi une explication plus physiologique : à partir d’un certain seuil d’intensité, la courbe de testostérone prendrait en effet un chemin descendant, altérant ainsi la libido.
Source : J Educ Health Promot. 2018; 7: 57. - J Endocrinol Sci. 2022; 4(1): 10–12.
Ecrit par : David Picot – Edité par : Emmanuel Ducreuzet
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