Sport et sucres : une affaire qui marche !

04 août 2003

Les vacances sont une excellente occasion de se remettre au sport. Natation, vélo, marche, jogging, volley… Choisissez une activité que vous pourrez poursuivre à la rentrée, à l’heure des bonnes résolutions. Vos muscles vous le rendront au centuple.

A condition de bien les nourrir ! Pour être efficaces au moment de l’exercice, ils vont d’abord utiliser leurs réserves, principalement composées de glycogène. C’est la forme sous laquelle nous stockons le glucose, produit par l’organisme à partir de tous les glucides ingérés. Pour nos muscles, c’est un véritable carburant. Ces réserves ne dépassant pas 24 heures même au repos, il est nécessaire de reconstituer les stocks sous peine de coup de pompe ou de sous-performance. Pour y parvenir, veillez à une alimentation équilibrée et variée, avec au minimum un aliment glucidique à chaque repas. Quant au petit-déjeuner, il doit être solide et comporter également des glucides. Véritables nutriments de l’effort, vous trouverez ces derniers dans le pain, les céréales, la confiture et le miel, les fruits frais mais aussi dans les jus de fruits, et naturellement dans le sucre…

Pour un effort physique prolongé et soutenu, correspondant par exemple à une marche en montagne, augmentez la part des glucides complexes. Ceux que l’on appelle aussi des sucres lents… Mangez donc du pain, des pâtes, du riz, des pommes de terre ou des légumineuses (lentilles, pois chiches, haricots secs), plutôt le soir pour ne pas trop dépenser le glycogène ainsi formé. En d’autres termes, inspirez-vous du régime « spaghetti » des sportifs.

Pour tenir le coup pendant l’effort, et pour recharger les batteries après l’activité physique, préférez les glucides simples ou sucres rapides. Ils se trouvent dans les fruits secs, les barres de céréales aux fruits, les biscuits à la confiture, les boissons sucrées et encore une fois, dans le sucre… Non seulement ces aliments redonnent du courage, mais ils rechargent vos muscles en glucose et en minéraux. Enfin n’oubliez jamais de boire suffisamment – mais à votre soif, pas plus – pendant et après l’effort, pour compenser la perte d’eau provoquée par la transpiration.

  • Source : INVS, 31 juillet 2003

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