Sport : que signifient « aérobie » et « anaérobie » ?

05 juin 2018

Si vous vous intéressez un peu au sport, vous avez immanquablement entendu parler d’exercices en zones aérobie et anaérobie. Plus ou moins  prolongés et intenses, ils ne mobilisent pas les mêmes ressources en énergie. Alors, que vous souhaitiez perdre de la bedaine ou gagner en muscles, voici lequel choisir.

Une activité en zone aérobie est d’intensité modérée. C’est le cas d’une course lente par exemple. Durant ce genre d’activité vous serez capable par exemple de parler. C’est donc un effort  que vous pourrez soutenir pendant assez longtemps. Classé dans la catégorie de l’endurance, il va mobiliser entre 65% et 80% de votre fréquence cardiaque maximale (FCmax). Les réserves d’énergie utilisées pour la circonstance, sont essentiellement graisseuses. Course à pied, vélo… vous l’aurez compris, pour perdre cette petite bouée qui vous pèse tant, mieux vaut privilégier les exercices en aérobie.

Un effort en zone anaérobie sera en revanche plus intense.  Il sera quasiment, de l’ordre d’un sprint. On parle alors d’effort en résistance, et vous serez à 85-90% de votre FCmax. Vos muscles produiront des déchets (essentiellement de l’acide lactique) et vous brûlerez cette fois des sucres. Cet effort-là ne peut pas être prolongé plus de quelques minutes, à l’image des exercices de musculation par exemple. Et pas question de se lancer dans ce type d’effort alors que vous vous remettez tout juste au sport.

Pour bien choisir votre plan d’entraînement, et pour y inclure à bon escient  des activités en zones aérobie et anaérobie, demandez conseil à un médecin du sport.

  • Source : Marcher pour son bien-être, Cyrus Rostami et Klaus Bös – éditions Amphora – 174 pages – 17 euros. Alimentation pour le sportif, Dr Stéphane Cascua, Véronique Rousseau – Editions Amphora – 300 pages – 22, 80 euros.

  • Ecrit par : Vincent Roche – Edité par : Emmanuel Ducreuzet

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