
Quelques principes généraux. Randonnée, course à pied, tennis, cyclisme… comme les chaussures, nos chaussettes doivent être adaptées à la discipline pratiquée. Privilégiez des modèles dépourvus de coutures apparentes. Vous diminuerez le risque de frottements et donc, d’ampoules. Et puis optez donc pour une maille aérée ayant bénéficié d’un traitement antibactérien. Vous limiterez ainsi le risque de mycoses. Pour cela c’est tout simple, il suffit de bien lire les étiquettes.
Randonnée, course à pied, c’est spécial. Les qualités des chaussettes ‘course à pied’ et ‘randonnée’ se rejoignent sur de nombreux points. Elles s’adaptent bien à la morphologie du pied, c’est-à-dire qu’elles portent la mention ‘droit’ (voire ‘right’) ou ‘gauche’ (‘left’). Elles sont généralement « respirantes », une qualité indispensable pour évacuer la transpiration et donc éviter la macération. Elles peuvent également être resserrées au niveau de la cheville, ce qui évite l’introduction de sable, de terre et autres poussières.
Notez qu’il est recommandé d’adapter ses chaussettes aux… saisons ! Certaines fibres par exemple – elles sont nombreuses et varient selon les marques – sont conseillées par temps froid. Pour le savoir, lisez bien les étiquettes ou interrogez un vendeur spécialisé. Dans tous les cas, évitez l’acrylique qui va rapidement transformer votre pied en bouillote. Et cela quelle que soit la saison…
Privilégiez les chaussettes « renforcées » sur certaines zones exposées aux frottements. Un dernier point, une chaussette ne doit ni comprimer le pied, ni glisser. Et n’oubliez pas comme le soulignent les podologues de l’Union française pour la santé du Pied que « l’association d’une chaussette qui respire et d’une chaussure qui évacue est un couple gagnant pour le coureur ». Pour le randonneur aussi.

Source : Union française pour la santé du Pied, Santé du pied n°6
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