











Le Dr Jeffrey Kutcher, porte-parole de l’AAN justifie cette prise de position un brin radicale : « la majorité de ces accidents reste sans gravité », relativise-t-il. « Mais parfois les conséquences peuvent en être dramatiques. Sans compter que nous ignorons encore aujourd’hui, les effets à long terme de ces commotions cérébrales ». Lesquelles faut-il le rappeler, sont des traumatismes crâniens et en tant que telles, susceptibles d’engendrer des troubles fonctionnels : perte de conscience, vertiges…
Les neurologues de l’AAN insistent sur le fait « qu’aucun sportif ne devrait revenir sur le terrain avant d’avoir consulté un médecin spécialiste ». A fortiori s’il présente des symptômes évocateurs comme une confusion mentale, des vertiges, des troubles de la mémoire ou des maux de tête. Et cela, quelle que soit la discipline pratiquée.
Source : Académie américaine de neurologie, 1 er novembre 2010
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