











Accueil » Médecine » Maladies infectieuses » SRAS, grippe : vers une fermeture des marchés » vifs » ?
Poulets, pigeons, cailles, canards, oies… En Asie, les marchés aux animaux vivants faciliteraient la propagation de la grippe aviaire voire du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS). Déjà évoqué par l’OMS, ce constat semble se confirmer.
Spécialiste américain des maladies infectieuses, le Pr Robert Webster du St Jude Children’s Research Hospital à Memphis, suggère la fermeture pure et simple de ces marchés ! Notamment pour freiner la propagation de la grippe aviaire.
Et le passé ne lui donne pas entièrement tort. La responsabilité de ces marchés avait déjà été mise en cause, notamment par l’OMS, lors de l’épidémie de grippe aviaire (H5N1) survenue à Hong Kong en 1997. Dix huit personnes avaient été touchées. Six avaient péri. Il s’agissait alors des premières victimes humaines de cette maladie. A la suite de cette épidémie, 1,5 millions de canards et de poulets avaient été abattus en trois jours. Et la vente des oies et des canards vivants avait été interdite à Hong Kong.
Depuis la découverte en septembre dernier de cas de SRAS chez deux civettes vivantes, les chercheurs mettent également en cause les marchés dans la transmission du coronavirus du SRAS. Même si concernant cette maladie, ” nous savons bien que les marchés de ce type constituent un facteur de risque parmi d’autres ” conclut Webster.
Source : The Lancet, Vol. 363, N°9404
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