











La transmission du Syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) peut se produire dans un avion dès lors que les sujets infectés sont dans la phase symptomatique de la maladie. Voilà pourquoi la détection de la maladie paraît plus qu’indispensable.
Une équipe du Programme international sur les maladies infectieuses émergentes, des Centers for Diseases Control and Prevention de Thaïlande, a interrogé les passagers et équipages qui avaient voyagé avec des personnes infectées par le SRAS. Elle s’est concentrée sur trois vols différents. Dans un des avions, 22 sujets sur 119 ont été infectés.
Sur un autre vol transportant quatre voyageurs qui avaient développé les symptômes de la maladie, seule une autre personne a été contaminée. A l’inverse, « aucune contamination n’a été enregistrée parmi les passagers présents dans l’avion qui transportait une personne qui n’avait pas encore développé les symptômes du SRAS », expliquent les chercheurs. Ce travail montre à quel point il est essentiel de détecter la maladie le plus précocement possible afin d’éviter qu’elle ne se propage. D’où la justification entre autres, des fameux portiques détecteurs de température corporelle sous lesquels passent les passagers, dans certains aéroports asiatiques.
Source : The New England Journal Of Medicine, vol.349, pp.2417-22
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