











Accueil » Famille » Gynécologie / Andrologie » Stérilet : y’a pas que la pilule qui est efficace !
Est-ce à cause de son nom ? Le stérilet, que les médecins appellent Dispositif Intra Utérin (DIU), n’a pas bonne réputation. Beaucoup d’idées reçues freinent son utilisation, et c’est bien dommage. Les autorités de santé veulent y remédier.
Car il a d’énormes qualités : pratique et pas cher, il est tout aussi efficace que la pilule. Une fois posé, il fait son travail de contraceptif en se faisant oublier ! Efficace pendant 5 ans, il assure donc 1 825 jours de tranquillité !
Il faut dire aussi que le DIU d’aujourd’hui n’a plus rien à voir avec celui de Papa – ou plutôt de Maman. Hier banal fil de cuivre, le DIU dernier cri est le DIU hormonal : il se compose d’un fin réservoir, qui libère pendant plusieurs années une hormone … comme la pilule contraceptive. Sauf que là, l’apport se fait localement, directement dans l’utérus, avec une efficacité comparable à celle des meilleures pilules mais sans la contrainte de prise.
Publiant de nouvelles recommandations, la Haute Autorité de Santé (HAS) rappelle que les DIU “ne sont pas réservés aux multipares (les femmes qui ont eu plusieurs enfants, n.d.l.r.) ce qui signifie, qu’ils sont une contraception de choix pour la femme jeune. Elle ajoute qu’ils présentent “l’avantage d’être efficaces longtemps sans aucun risque cardiovasculaire ou cancéreux“. L’HAS bat en brèche une autre idée reçue : “les grossesses extra-utérines sous DIU sont dix fois moins nombreuses que sous contraception“. Elle rappelle enfin que le risque infectieux, attribué bien à tort aux DIU, vient de la multiplicité des partenaires. Et le DIU n’y est pour rien !
Enfin contrairement à ce que pourrait laisser croire son ancienne appellation “stérilet”, le DIU ne rend pas stérile. Il suffit de le retirer pour que la fertilité revienne. Dernier atout, le DIU hormonal peut tout à fait être posé après l’accouchement et ne pose pas de problèmes pour l’allaitement et la croissance de l’enfant, les doses d’hormones libérées étant extrêmement faibles.
Source : Recommandations de l'ANAES
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