Stylo-injecteur : l’hormone de croissance simple comme un jeu d’enfants
12 février 2016
HelgaMariah/shutterstock.com
Un stylo, une injection… Le traitement du déficit statural par hormone de croissance est devenu à la portée de chaque enfant concerné. Dès leur plus jeune âge, les petits patients peuvent se traiter de manière autonome. A une condition toutefois : ils doivent impérativement être accompagnés pas à pas pour bien maîtriser le geste ! Explications.
Pour initier les enfants au traitement, une infirmière d’éducation prend le relais du médecin. Elle a suivi une spécialisation dédiée aux traitements du trouble de la croissance. Pendant cette séance, l’enfant apprend tout du mode d’emploi du stylo-injecteur. Les explications et la démonstration faites, elle répond à chaque interrogation de l’enfant et des parents.
Ensuite, place au jeune patient qui s’entraîne à acquérir les bons gestes sur un jouet en latex. L’objectif est que l’enfant et ses parents quittent l’hôpital avec les réflexes appropriés. En cas de doute, l’ensemble des coordonnées du médecin prescripteur et de l’infirmière permet d’obtenir des informations complémentaires.
Un stylo comme à l’école ou presque
Le stylo-injecteur existe sous deux formats pour s’adapter au mode de vie de l’enfant. Le premier modèle stylo- est à cartouches. La dose journalière est programmée. Aucun risque d’erreur de dosage. Il est utilisé quotidiennement pendant la durée de la cartouche. Le second est mono-dose. Une fois l’injection réalisée, il ne reste plus qu’à le mettre à la poubelle.
Quel que soit le format retenu, le mode opératoire du stylo-injecteur est simple. L’enfant pince légèrement sa cuisse. Il pose le stylo-injecteur sur sa peau et appuie sur le bouton. Le temps de compter jusqu’à 5, et c’est fini. Désormais, l’hormone de croissance synthétique se conserve à température ambiante. Il n’est plus nécessaire de la placer au réfrigérateur. Un vrai confort de vie.
Et ensuite ?
Tous les semestres, l’enfant revoit le médecin prescripteur pour une visite de contrôle. Et, une fois par an, une prise de sang permet de vérifier que la dose initialement nécessaire est toujours adaptée.