Substituts de repas : pas n’importe comment !

28 juin 2001

« Les substituts de repas peuvent s’intégrer à un programme de maîtrise du poids. Pourtant, ils ne sauraient en aucun cas être utilisés en lieu et place d’un ou plusieurs repas ».
Le Dr Patrick Serog, nutritionniste à l’hôpital Bichat de Paris, s’inquiète de l’utilisation désordonnée de ces substituts, présentés comme autant d’aides au contrôle nutritionnel.

En fait, ils ne sont recommandés qu’aux seuls patients qui éprouvent occasionnellement des difficultés à faire de vrais repas. Comme les personnes âgées par exemple ! Des produits commercialisés récemment apportent sous un faible contenu énergétique une grande quantité de protéines et de calcium.

Pour le Dr Serog, ils peuvent être utiles à certaines femmes, qui s’astreignent volontairement à des régimes très restrictifs et doivent augmenter le nombre de calories apportées par une unité de volume alimentaire. Ce qu’il est convenu d’appeler le taux calorique de leurs repas. C’est d’autant plus vrai que de surcroît, leur alimentation est souvent… carencée en calcium.

Ils peuvent également être bénéfiques à celles qui, proches de la ménopause, recherchent un moyen de prévenir l’ostéoporose. Alors il ne s’agit pas de jeter l’anathème sur ces substituts. Mais de savoir les utiliser au bon moment plutôt que par impulsions, à n’importe quel moment de la journée lorsqu’une sensation de faim se fait sentir.

  • Source : Impact Médecin, 8 juin 2001

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