











Si une “intelligence supérieure” ne protège pas contre le risque de suicide, en revanche un déficit intellectuel pourrait l’augmenter. C’est en effet ce qu’a montré une équipe suédoise qui a suivi près d’un million de compatriotes pendant… 26 ans !
Au total, les chercheurs du Karolinska Intitutet de Stockholm, ont enregistré 2 811 suicides survenus parmi les 987308 hommes de cette cohorte. Tous ont été soumis à quatre tests destinés à mesurer leurs performances intellectuelles, à l’occasion de leur incorporation militaire.
D’une manière générale, de bons résultats à ces tests ont pu être corrélés à une diminution du risque de suicide. Les associations les plus significatives concernent les tests de logique. Le risque de suicide serait trois fois plus important chez ceux qui y ont enregistré les performances les plus faibles. Pour les auteurs, cette différence au niveau du passage à l’acte pourrait s’expliquer “par la capacité de chacun à analyser une situation et à gérer un problème donné“. Une conclusion à prendre avec un certain recul alors que la journée nationale du suicide, aujourd’hui en France, provoque la réflexion sur cette question grave.
Source : British Medical Journal, Vol.330, N°7484
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