Supprimer les règles pendant les vacances ? Et pourquoi pas !

04 juin 2008

Décaler ses règles ? Rien de plus facile ! Les sportives de haut niveau vous le confirmeront d’ailleurs. A l’approche d’une compétition, elles choisissent bien souvent de décaler leur cycle, pour éviter les douleurs mais aussi le syndrome prémenstruel qui lui sont fréquemment associés. Mais cette possibilité n’est pas l’exclusivité des athlètes.

D’après l’Institut national du Sport et de l’Education physique (INSEP), le syndrome prémenstruel concernerait 60% à 80% des athlètes féminines. Derrière cette appellation bien technique, se cache l’ensemble des symptômes qui surviennent avant les règles et sont incompatibles avec la quête de la performance : sensation de jambes lourdes, fatigue, grande sensibilité au stress, mal-être…

Décaler ses règles, c’est également supprimer les dysménorrhées, c’est-à-dire les manifestations douloureuses qui les accompagnent. Et qui gâchent littéralement la vie. En pratique c’est relativement simple. La seule condition, c’est d’être sous contraception orale. Il suffit alors d’enchaîner deux plaquettes d’affilée, s’affranchissant ainsi de la traditionnelle interruption de sept jours.

D’après l’INSEP, cette méthode ne présente aucun risque. Elle doit toutefois n’être envisagée qu’avec des pilules monophasiques, c’est-à-dire dosées à l’identique. C’est notamment le cas des pilules faiblement dosées de toute dernière génération qui renferment de la drospirénone, qui auront un avantage supplémentaire sur le syndrome prémenstruel grâce à une action contre la rétention d’eau. Mais dans tous les cas, si vous souhaitez vous inspirer des championnes et décaler vos règles au moment des vacances par exemple, demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien. Et ne vous y prenez pas au dernier moment…

  • Source : Institut national du Sport et de l’Education physique

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