Sur Tara, la santé de l’équipage sous haute surveillance

15 novembre 2006

Depuis plus d’une semaine, les 6 membres de l’expédition Tara sont plongés dans la nuit polaire. Le noir total, 24 heures sur 24. Une épreuve redoutée de tous. D’autant que cette obscurité devrait durer plus de 4 mois !

Comme nous le confirme Philippe Clais, le responsable administratif du programme, « l’équipage appréhendait cette période de transition. Les hommes sont à peine éclairés par la lune, lorsque le ciel n’est pas couvert. Tous sont sous étroite surveillance du médecin, le Dr Denys Bourget, qui s’attend tout de même à quelques réactions ».

Pour améliorer le quotidien, le Dr Bourget a installé un rameur dans la soute arrière. « En tant que garant de la santé mentale et physique de mes camarades d’aventure, je préconise fortement la pratique d’une activité physique régulière » précisait-il dans son dernier carnet de bord. « Le rameur permet de faire du sport de façon calibrée, dans de relatives bonnes conditions thermique en particulier. » Cet ancien médecin major du porte-avion Foch incite aussi ses hommes à marcher sur la banquise, autour du bateau. A condition d’être vigilants. « Car la respiration d’air à moins 25 degrés n’est pas confortable, et la déshydratation qui s’ensuit peut avoir des effets délétères ».

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