











Le problème est d’importance, car les surfeurs n’apprécient guère les contraintes. Et très peu d’entre eux acceptent de porter un casque. C’est ce que confirme le Dr Brice Pereyre, médecin urgentiste à Bidart dans les Pyrénées Atlantiques. « Le surf au départ, c’est une image de bien-être. Alors, toute contrainte est perçue comme contraire à l’esprit du surfeur. Et puis tout le côté marketing autour de ce sport, n’aborde jamais la question des dangers liés à la pratique du surf ».
Et pourtant ! « Du fait d’une surpopulation sur les spots, il y a de plus en plus de traumatismes crâniens. Nous avons observé aussi des plaies du cuir chevelu, dues à des contacts avec les autres surfeurs mais aussi avec sa propre planche ». Le port du casque s’avère donc extrêmement précieux, particulièrement pour qui s’adonne à la glisse dans une zone rocheuse.
Comme le précise le site www.surfprevention.com, « les surfeurs sont parmi les derniers Mohicans des sports de glisse à pratiquer leur sport sans protection. Rares sont les surfeurs à mettre un casque, alors qu’une étude a montré que plus de la moitié des traumatismes liés à la pratique du surf touchent la tête ». L’image, toujours l’image. Synonyme de liberté mais aussi de… danger, le surf resterait-il égal à lui-même si on le faisait rimer avec prudence. Les urgentistes, eux, aimeraient bien croire que oui….
Source : Interview du Dr Brice Pereyre, 26 juillet 2010 – www.surf-prevention.com
Recevez chaque jour par e-mail les dernières actualités santé.