Sus à la cellulite !

La peau d’orange sur les cuisses, c’est un ennemi sournois… et qui s’incruste. Comment s’en débarrasser ? Du palper-rouler à la liposuccion, les moyens ne manquent pas mais le mode d’emploi fait parfois défaut. Explications du Dr Ludovic Rousseau, dermatologue au Cap Ferret en Gironde, et auteur d’un site Internet entièrement consacré aux questions de dermatologie.

« Il est difficile de faire disparaitre la cellulite. Les zones affectées sont en effet justement, celles où les femmes stockent naturellement les graisses. C’est donc là que la prise de poids sera maximale ».

Il existe pour autant, différentes méthodes pour venir à bout de la cellulite. La première est relativement simple, puisqu’ « il suffit de lutter contre la prise de poids en suivant un régime alimentaire équilibré et en pratiquant une activité physique régulière ». Simple, mais pas toujours facile…

Côté traitements, l’objectif est de parvenir à « détruire les adipocytes et lutter contre les troubles de la circulation sanguine. Citons notamment le drainage lymphatique et le palper-rouler. Ces deux techniques peuvent être effectuées manuellement, le plus souvent par un masseur-kinésithérapeute ». Il existe aussi des machines, généralement utilisées en instituts de beauté. Leur utilisation est cependant onéreuse, et la qualité du résultat étroitement dépendante de celle de l’opérateur.

Quant à la cellulolipolyse « elle repose sur l’introduction par un médecin, de longues aiguilles sous la peau, reliées à un appareil délivrant un courant électrique ». Un peu selon le principe de l’électrolyse, cette méthode permet de réduire les amas graisseux. Pour Ludovic Rousseau enfin, la mésothérapie et la chirurgie par liposuccion sont également des techniques valables dans certains cas.

« De nombreux espoirs reposent sur l’utilisation des lasers, introduits par une canule comme dans la liposuccion. Ces derniers sont toutefois difficiles à manier car ils peuvent léser la peau. Ils sont donc encore aujourd’hui testés à titre expérimental ».

• 

  Source : Interview du Dr Ludovic Rousseau, 15 novembre 2010