Syndrome de Stendhal : quand l’art fait mal

27 octobre 2020

Être subjugué(e) par la grandeur et la beauté d’un édifice, d’une œuvre d’art au point de se sentir mal… nous parlons bel et bien du syndrome de Stendhal !

Face à une collection de tableaux, à un monument architectural grandiose et impressionnant, il est possible de souffrir du syndrome de Stendhal. Le degré d’esthétisme est tel que la stimulation des sens dépasse la limite du supportable et peut générer une sorte de transe chez les « victimes » de ce syndrome. Mais une transe désagréable sachant que les principaux symptômes peuvent aller de vertiges, de bouffées de chaleurs, de nausées en passant par des épisodes de suffocation, d’hallucination voire de tachycardie (accélération soudaine de la fréquence cardiaque).

Ces ressentis peuvent varier d’une personne à l’autre. Ils ont été décrits par la psychiatre italienne Graziella Magherini en 1997. En aucun cas il ne s’agit d’un trouble psychologique ou psychiatrique, mais plutôt d’un état passager.

Mais pourquoi ce syndrome porte-t-il ce nom ? En fait, c’est l’auteur Stendhal (Henri Beyle de son vrai prénom) qui en a fait les frais pour la première fois lors d’un voyage en Italie. Il a par la suite décrit ses ressentis dans son œuvre « Rome, Naples et Florence ».

  • Source : « Le syndrome de Stendhal », Edition Chiron, 1 janvier 1990, Graziella Magherini

  • Ecrit par : Laura Bourgault – Édité par : Vincent Roche

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