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Accueil » Médecine » Neurologie » Le syndrome du canal carpien, qu’est-ce que c’est ?
© Tridsanu Thopet/shutterstock.com
Le syndrome du canal carpien résulte de la compression du nerf médian, qui descend le long du bras jusqu’à la main. Il se caractérise par une sensation de fourmillement et d’engourdissement, souvent nocturne, du bout de trois doigts : le pouce, l’index et le majeur. Il s’agit de l’affection la plus courante d’un ensemble de pathologies qui affectent les tendons, les nerfs ou les gaines synoviales situés à la périphérie des articulations : les troubles musculo-squelettiques (TMS).
Particulièrement gênante, surtout dans le cadre d’une activité bureautique, cette affection est le plus souvent dite idiopathique. Autrement dit, elle n’a aucune cause connue. Mais le syndrome peut également être secondaire à une pathologie, que votre médecin recherchera de façon systématique.
Selon l’Assurance-maladie, chaque année, en France, un peu plus de 130 000 personnes sont opérées pour ce syndrome. Il est plus fréquent chez les femmes que chez les hommes ainsi que dans deux tranches d’âge : entre 40 et 50 ans, et entre 60 et 70 ans.
Les personnes diabétiques en sont plus particulièrement atteintes : 14% d’entre elles et jusqu’à 30% lorsqu’elles présentent des complications neurologiques dues au diabète. Par ailleurs, la grossesse favorise l’apparition de ce syndrome. Il régresse cependant après l’accouchement et peut récidiver lors des grossesses ultérieures.
Parmi les causes ou les facteurs favorisant la compression du nerf médian au niveau du canal carpien figurent :
– des anomalies constitutionnelles (canal carpien naturellement étroit, anomalies du trajet d’artères, ou de tendons), ou acquises (déformation ou rétrécissement post-traumatiques) ;
– des maladies : polyarthrite rhumatoïde, goutte…
– des mouvements ou certaines postures favorisent l’apparition du syndrome : des mouvements répétés liés aux activités extra-professionnelles (bricolage, jardinage, ménage, activité sportive…) ;
– certains travaux manuels répétitifs, rapides, sollicitant les membres supérieurs tels que : des mouvements de flexion-extension, de torsion du poignet (conditionnement, emballage…), des mouvements nécessitant une force importante de la main ou l’utilisation répétée ou en force de la pince pouce-index, des travaux demandant une force statique prolongée (conduite automobile…), des travaux exposés aux vibrations ou exécutés dans un environnement froid.
Lorsque les symptômes sont légers, la stratégie thérapeutique se base en priorité sur du repos, l’administration d’anti-inflammatoires ou le port d’une attelle. Le traitement chirurgical peut être nécessaire si les douleurs et la gêne sont marquées. Surtout si les mesures classiques ne soulagent pas le patient.
Source : Assurance-maladie
Ecrit par : Emmanuel Ducreuzet – Edité par : Dominique Salomon
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