Syndrome métabolique : l’endurance, ça marche !

19 novembre 2010

En prévention mais aussi comme traitement, la pratique régulière d’une activité physique serait un excellent moyen de lutter contre ce qu’il est désormais convenu d’appeler le syndrome métabolique, même si la réalité de ce dernier est parfois discutée. Aquagym, marche, course ou encore natation font partie des disciplines d’endurance qui produisent des effets durables.

« L’endurance permet de faire baisser les triglycérides, la pression artérielle, de réduire le tour de taille et de lutter contre l’insulino-résistance », explique le Dr Martine Duclos, du CHU de Clermont-Ferrand. Autrement dit, d’éloigner le risque de syndrome métabolique ou d’en atténuer les conséquences. « Près de 30% des malades normalisent leur état de santé en 8 seulement semaines d’entraînement régulier », ajoute cette spécialiste. Vous connaissez beaucoup d’investissements qui rapportent (la bonne santé) en seulement 2 mois ?

« Idéalement, il faut pratiquer 20 minutes d’activité intensive 3 fois par semaine, ou 30 minutes de façon plus modérée 5 fois par semaine », estime Martine Duclos. « Seul le taux de LDL cholestérol est difficile à modifier sans un entraînement vraiment poussé ».

L’important reste de « se bouger à tout âge et que l’activité physique rime avec plaisir », insiste notre physiologiste du sport. Avant de commencer votre entraînement, consultez toutefois votre médecin pour faire un bilan cardiovasculaire et locomoteur. A vos marques !

  • Source : Interview du Dr Martine Duclos, physiologiste du sport et endocrinologue – CHU G. Montpied – Clermont-Ferrand, 16 novembre 2010

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