











Une étude du Dr Lorraine Doherty, du Communicable Disease Surveillance Centre de Londres, interpelle les autorités sanitaires britanniques, les incitant à des mesures rapides.
Entre 1988 et 2000, Doherty a répertorié quatre foyers épidémiques. Durant cette période, le nombre de cas a augmenté de 116% (passant de 172 à 372) chez les hommes. Et de 53%, tout de même, au sein de la population féminine… « Ces chiffres montrent que les pratiques sexuelles à risques se poursuivent aussi bien au sein des populations homosexuelles qu’hétérosexuelles » souligne-t-elle. « Le grand public, les personnes les plus exposées doivent être conscients des risques entraînés par une contamination à la syphilis ».
En août dernier, suite à l’augmentation du nombre de cas également constatée en France, l’Institut de Veille Sanitaire (InVS) rappelait que la syphilis est une maladie « potentiellement grave ». Au stade primaire elle se manifeste généralement par une ulcération de la peau et des muqueuses. Elle peut aussi évoluer de façon plus sournoise et entraîner, à long terme, des complications cardio-vasculaires ou neurologiques sévères. Un diagnostic précoce permet toutefois un traitement par antibiothérapie.
Source : British Medical Journal, Vol. 325, pp.153-6
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