Tabagisme : informer, conseiller, accompagner

26 septembre 2003

Un consommateur sur deux meurt des suites de son tabagisme. Un phénomène qui provoque 4 millions de décès chaque année dans le monde. Pourtant le tabac est en vente libre dans tous les pays.

La Fédération internationale pharmaceutique (FIP), tout comme l’OMS, lui a déclaré une guerre sans merci. Lors de son dernier congrès à Sydney (Australie), l’adoption de la Convention pour la lutte anti-tabac lors de la dernière assemblée mondiale de la Santé, à Genève, était dans tous les esprits. Selon l’OMS, le tabagisme a fait près de 65 millions de morts entre 1950 et 2002 : cancers du poumon, de la langue, de la gorge, du larynx, de l’oesophage, de l’estomac, de la vessie, de la prostate ou du sein, maladies cardiovasculaires, bronchites, asthme… La liste est encore bien longue.

Tellement longue d’ailleurs, que la Convention adoptée en mai dernier a déjà recueilli à ce jour, les signatures de 60 pays ! La FIP s’est bien évidemment ralliée au combat de l’OMS. Son ambition ? Participer à la majorité des politiques de lutte contre ce fléau, en s’y impliquant activement. Concrètement, elle invite les pharmaciens à tout mettre en oeuvre afin d’accompagner les fumeurs dans leur effort de sevrage, à participer activement aux programmes d’éducation sur les risques du tabac pour la santé, à s’impliquer toujours davantage dans leur rôle de conseillers du public.

Un rôle primordial, puisque l’image du tabac auprès des jeunes bénéficie encore d’une relative tolérance. En effet selon un récent travail américain, un quart des étudiants prétendent que le tabagisme n’affecte pas leur santé ! Et un autre quart affirme que cesser de fumer ne serait pas forcément bénéfique pour leur santé !

  • Source : le Fil de la FIP, 10 septembre 2003

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