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Les fonctions cognitives correspondent « aux capacités de notre cerveau qui nous permettent notamment de communiquer, de percevoir notre environnement, de nous concentrer, de nous souvenir d’un événement ou d’accumuler des connaissances », définit l’Association québécoise des neuropsychologues (AQNP). L’enjeu de la thérapie cognitive étant en quelque sorte de comprendre l’acquisition, l’organisation et l’utilisation des informations.
La théorie dite ‘cognitive comportementale’ ajoute donc une dimension liée à notre comportement. Les thérapies qui en découlent s’attardent sur les liens entre cette cognition – perception, attention, mémoire, apprentissage, émotions, raisonnement…- et tel ou tel comportement.
« Le postulat de base des TCC considère un comportement inadapté – par exemple une phobie – comme la résultante d’apprentissages liés à des expériences antérieures survenues dans des situations similaires, puis maintenus par les contingences de l’environnement », décrit l’Association française de thérapie comportementale et cognitive (AFTCC). « La thérapie visera donc, par un nouvel apprentissage, à remplacer le comportement inadapté par un comportement plus adapté, correspondant à ce que souhaite le patient. » Ce qui sous-entend la définition préalable, entre le patient et le thérapeute, d’un objectif à viser.
Les TCC se distinguent par au moins trois caractéristiques principales, mises en évidence par l’AFTCC. Un, l’accent mis sur les causes actuelles du comportement problématique. Deux, le changement durable du comportement est évalué, et considéré comme un critère majeur de réussite de la thérapie. Trois : les procédures de traitement sont décrites objectivement et sont donc reproductibles par d’autres thérapeutes pour des patients ayant des difficultés similaires. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de l’AFTCC : www.aftcc.org/
Source : Association française de thérapie comportementale et cognitive (AFTCC), Association québécoise des neuropsychologues (AQNP), Dictionnaire de l’Académie nationale de Médecine, sites consultés le 7 janvier 2022 - Pomini, V. (2004). Les thérapies cognitivo-comportementales de groupe dans le traitement des troubles anxieux ont-elles un avantage sur les traitements individuels ? Santé mentale au Québec, 29(1), 115–126
Ecrit par : David Picot – Edité par : Emmanuel Ducreuzet
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