Téléphone portable à l’étude à l’hôpital !

04 décembre 2002

Les CHU de Nice et d’Orange s’allient pour évaluer son bon usage à l’hôpital, avec un double objectif. D’abord, mesurer les perturbations des dispositifs médicaux électroniques par ces derniers, et aussi étudier leur éventuelle contribution aux soins.

Pourquoi une telle initiative, alors qu’en théorie selon la circulaire 40 du 9 octobre 1995 de la direction des Hôpitaux, «les téléphones portables ne doivent pas être utilisés dans l’enceinte de l’établissement et doivent être maintenus systématiquement en position d’arrêt dans les locaux hospitaliers» ?

En fait, si l’avertissement figure depuis des années dans les livrets d’accueil, en pratique les usagers comme les professionnels utilisent leur portable dans les hôpitaux. Voilà pourquoi les deux CHU ont décidé de lancer pour la première fois une campagne de mesures des interférences potentielles. Une initiative d’autant plus intéressante que l’hôpital représente l’un des lieux où l’utilisation du portable s’avère particulièrement utile pour les Français.

Ils espèrent aussi mettre en place des services d’alerte par SMS, pour les rappels de rendez-vous et de prise de médicaments. Les deux partenaires envisagent enfin de publier, à l’attention de la Commission de Bruxelles, une recommandation générale sur l’usage des mobiles à l’hôpital. Car pour le moment, tous les pays de l’union n’adoptent pas la même attitude.

  • Source : Le Quotidien du Médecin, n°7228, p.14

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