











Les scènes de violence diffusées à la télévision perturbent non seulement le discernement mais aussi la capacité de mémorisation des téléspectateurs. Cest lune des conclusions significatives d’une recherche menée à l’Université de l’état dIowa (Etats-Unis) et qui a permis de comparer auprès de 200 étudiants (100 hommes et 100 femmes) limpact psychologique des scènes de violence. Les auditeurs ont été séparés en deux groupes, l’un regardant un clip vidéo violent, l’autre des scènes dénuées de violence. Des publicités entrecoupaient chacune des émissions et, après analyse, il sest avéré que les personnes exposées aux scènes de violence éprouvaient des difficultés à se souvenir des messages publicitaires. Elles nétaient pas en mesure ensuite de citer les noms des annonceurs, alors que cet exercice était simple pour lautre groupe. Leffet des scènes de violence sur le métabolisme et le comportement était déjà connu: élévation de la tension artérielle et du rythme cardiaque, troubles de lhumeur. Il faut y ajouter une diminution des facultés cognitives, cest-à-dire dacquisition des connaissances. Indépendamment des conséquences que cette nouvelle ne manquera pas davoir sur les responsables du marketing, les adeptes des scènes de violence peuvent légitimement s’inquiéter des effets que ces programmes risquent davoir à plus long terme sur leur comportement et leur mémoire.
Source : Journal of Experimental Psychology, décembre 1998
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