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Dans son dictionnaire, l’Académie nationale de médecine définit la tendinite comme une « inflammation d’un tendon qui peut être d’origine micro-traumatique ou liée à un rhumatisme inflammatoire ». Et d’ajouter que le terme est « obsolète en raison de l’absence d’inflammation réelle dans les lésions observées ». Elle renvoie ainsi au mot ‘tendinopathie’, plus générique, puisque cette dernière caractérise une « lésion des tendons quelle qu’en soit la nature ».
Le signe d’alerte ? La douleur, précisément, selon le Dr Jean-François Kaux du CHU de Liège, lors de l’étirement, lors d’une contraction isométrique, c’est-à-dire « qui consiste à maintenir un effort sans bouger – comme lorsque l’on pratique le gainage ou que l’on essaie de déplacer une charge trop lourde ». Ou lors de la palpation locale.
Le plus souvent, la cause serait liée « à des mouvements répétés : l’hyperutilisation chronique des tendons, la partie terminale des muscles en forme de cordons qui leur sert d’attache, entraîne une modification de leur structure et provoque des douleurs localisées ». Et de préciser : « On a longtemps considéré que le mécanisme lésionnel principal à l’origine des tendinites était une réaction inflammatoire. Cependant les résultats des recherches de ces dernières années montrent qu’elles résultent plutôt d’un ensemble de modifications ». Lesquelles, poursuit le médecin, s’accompagnent « d’une réaction inflammatoire ‘non cellulaire’, c’est-à-dire n’impliquant pas de cellules immunitaires. Le terme de tendinopathie rend donc plus justement compte de cet ensemble de modifications que celui de ‘tendinite’ ».
Source : CHU de Liège – Dictionnaire de l’Académie nationale de Médecine, sites consultés le 18 octobre 2022
Ecrit par : David Picot – Edité par : Emmanuel Ducreuzet
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