











Au contraire. A la veille de la Journée mondiale contre le SIDA, elle a tenu à dire sa détermination à promouvoir ce mode de dépistage « particulièrement innovant, au plus près des populations les plus exposées et mis en œuvre avec la participation active du milieu associatif… »
Rappelons qu’il y a tout juste un an, la ministre faisait savoir que la stratégie française de dépistage devait « évoluer». Elle annonçait alors, fin novembre 2007, la mise en place « d’une expérimentation pour définir la place des tests rapides qui donnent un résultat en 20 à 30 minutes, après un simple prélèvement au bout d’un doigt. Quelques minutes au lieu de 3 à 4 jours, il n’est pas surprenant que le Conseil national du SIDA (CNS) ait jugé ces tests « indispensables pour améliorer l’offre de dépistage ».
L’expérimentation a débuté. Les premiers tests « hors les murs » ont eu lieu à Bordeaux, Lille, Montpellier et Paris le 19 novembre dernier, l’opération étant subventionnée à hauteur de 350 000 € pour 2008. Par ailleurs, l’intérêt de ces tests a été réaffirmé lors du récent Sommet pour le diagnostic précoce de l’infection à VIH, organisé à Paris. « L’enjeu est aujourd’hui de diagnostiquer la maladie le plus tôt possible afin de rendre le traitement plus efficace » y déclarait le président du CNS, le Pr Willy Rozenbaum. Une réflexion confortée par la ministre en charge de la Santé, pour qui « cette nouvelle offre de dépistage, non médicalisée, permet d’initier une stratégie alternative de prévention… »
Source : Communiqué de Roselyne Bachelot-Narquin, 27 novembre 2008
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