











Accueil » Médecine » Maladies infectieuses » Tétanos : encore des cas mortels en France
Sur les 36 cas recensés entre 2008 et 2011, une majorité a concerné des personnes âgées. En effet, 86% de ces malades avaient plus de 70 ans. Et les femmes étaient majoritaires, puisqu’elles représentaient 75% des signalements. Dans 67% des cas, les la porte d’entrée du bacille a pu être attribuée à une blessure, et dans 25% des cas à une plaie chronique. Enfin chez 8% des patients, la porte d’entrée n’a pas pu être identifiée.
« Le tétanos, souvent mortel, est une toxi-infection aiguë grave due à une neurotoxine extrêmement puissante produite par Clostridium tetani », rappellent les rédacteurs du BEH. Ce bacille est présent dans le tube digestif des animaux, et persiste dans leurs déjections et dans le sol sous une forme très résistante.
Une simple blessure dans le jardin, par une plante ou à cause d’un outil, constitue donc un réel facteur de risque de contracter le bacille. « Pénétrant dans l’organisme par une plaie, il bloque la libération des neuromédiateurs et entraîne, après une incubation de 4 à 21 jours, des contractures et des spasmes ».
Les rappels de vaccination ont une importance vitale
« Seule une vaccination bien conduite confère une protection vis-à-vis de la maladie », martèlent les rédacteurs. Or « la persistance de cas est liée à l’absence de l’entretien de l’immunité dans la population adulte par les injections de rappel ». En France, le calendrier vaccinal prévoit chez les nourrissons et les enfants dès l’âge de deux ans, trois doses à un mois d’intervalle. Ensuite, un rappel doit être effectué un an plus tard puis tous les cinq ans jusqu’à 18 ans. Chez l’adulte, les rappels sont administrés tous les 10 ans.
« La politique des rappels reste encore mal appliquée » se désolent les auteurs. En particulier chez les plus de 65 ans. C’est pourquoi « ces rappels pourraient être réalisés à l’occasion de l’une des vaccinations annuelles contre la grippe en utilisant un vaccin bivalent tétanos/grippe », suggèrent-ils. Ce type de vaccin d’ailleurs, est disponible. Et ce serait un moyen efficace pour « éliminer définitivement cette maladie dont la létalité et la fréquence demeurent très élevées ». Au moindre doute, faites le point avec votre médecin généraliste concernant votre statut vaccinal.
Source : BEH, InVS, 26 juin 2012
Recevez chaque jour par e-mail les dernières actualités santé.
Ce site utilise des cookies afin que nous puissions vous offrir la meilleure expérience utilisateur possible. Les informations sur les cookies sont stockées dans votre navigateur et remplissent des fonctions telles que vous reconnaître lorsque vous revenez sur notre site Web et aider notre équipe à comprendre quelles sections du site Web vous trouvez les plus intéressantes et utiles.
Plus d'informations sur notre politique de cookies sur nos CGU.
Ce site utilise Google Analytics pour collecter des informations anonymes telles que le nombre de visiteurs sur le site et les pages les plus populaires.
Si vous désactivez ce cookie, nous ne pourrons pas enregistrer vos préférences. Cela signifie que chaque fois que vous visitez ce site, vous devrez activer ou désactiver à nouveau les cookies.