











Parmi la population européenne, une mutation du « récepteur de croissance épidermique (EGFR) » est présente dans 10% des cas de cancer du poumon. Les patients porteurs (de cette mutation) répondent mieux à certains traitements anticancéreux, les « inhibiteurs des tyrosine-kinase anti-EGFR ». Ce type de thérapeutique ciblée est déjà utilisée contre le cancer du sein, par exemple.
L’identification de cette mutation, sorte de signature moléculaire de la tumeur, est dorénavant utile pour choisir le traitement adéquat du cancer du poumon – et donc améliorer la prise en charge et les chances de succès. En France, 30 000 nouveaux cas sont diagnostiqués chaque année, avec un taux de guérison inférieur à 15%. Soit près de 27 000 morts en 2005.
Source : Intergroupe francophone de cancérologie thoracique, 21 janvier 2010
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