Thymus vulgaris, pas si commun après tout…

08 août 2001

Ah, le doux parfum de garrigue… Très courant dans les régions méridionales, le thym commun est si dru, il pousse en rangs si serrés qu’on ne dit pas marcher sur, mais dans un tapis de thym ! On le trouve sur les sols légers et perméables. Et les jeunes pousses peuvent être cueillies avec leurs feuilles épaisses, presque velues, sans oublier les fleurs qui supportent très bien la dessiccation.

Riche en silice, c’est d’elle qu’il tire l’essentiel de ses propriétés grâce à une huile essentielle, le thymol connu pour ses effets désinfectants, à des tanins et à notre vieille connaissance, les flavonoïdes. Thymus vulgaris renferme également des essences terpéniques et, associées au thymol, ces dernières lui confèrent d’intéressantes propriétés sur les voies respiratoires.

Alors le thym, à quoi cela sert-il ?

D’abord, c’est un expectorant très efficace qu’on utilise chez les malades atteints de coqueluche et, plus généralement, dans les cas d’inflammation des voies aériennes supérieures : nez, gorge, oreilles… Mais les choses ne s’arrêtent pas là. Il est également efficace en cas d’ulcère de l’estomac, et il permet aussi bien de stimuler la production des sucs gastriques que de calmer les flatulences. Enfin, on l’utilise encore comme antiparasitaire, en usage externe.

Pour les voies respiratoires ou digestives, des infusions : 10 minutes dans de l’eau bouillante, à raison de 3 tasses ou… beaucoup plus par jour. Si vous « sucrez » votre infusion avec du miel, elle n’en sera que plus efficace.

En revanche, si vous recherchez un effet antiparasitaire vous mettrez dans votre bain une casserole d’infusion très forte de thym et de tanaise. Et sachez enfin qu’un bain contenant une décoction de 200 grammes de thym – ce qui est beaucoup – est réputé stimulant.

  • Source : Human Reproduction, 27 juillet 2001

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